Autres ordres de chevalerie
Dates : XIIe – XVIIIe s.
Importance matérielle : Quelques articles.
Modalités d’entrée : Prise en charge à la Révolution.
Conditions d’accès : Fonds librement communicable sous réserve des restrictions nécessitées par l’état matériel des documents.
Instrument(s) de recherche principal(aux) :
Les instruments de recherche en ligne sont consultables sur le site Internet du CHAN à l’adresse suivante : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/cadre_intro_fonds_SA.htm.
Série M : inventaire dactylographié.
Historique du producteur.
Les ordres religieux de l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem et du Temple, comme l’ordre teutonique, faisaient une large place à la noblesse ; leurs membres portaient pour beaucoup le titre de chevaliers. Dans les années 1340, le roi Édouard III, en Angleterre, et Jean, fils du roi Philippe VI, en France, voulurent instituer de nouveaux ordres de chevalerie, réunissant des membres de la haute noblesse dans un idéal chevaleresque et de fidélité au souverain : la Jarretière et l’Étoile. À leur exemple, des ducs et autres grands seigneurs fondèrent des ordres de chevalerie, comme la Toison d’or. Puis les rois de France instituèrent de nouveaux ordres royaux, dont les principaux furent ceux de Saint-Michel (1469), du Saint-Esprit (1578) et de Saint-Louis (1693).
Présentation du contenu.
Les Archives nationales ne conservent que quelques épaves des archives des ordres royaux, conservées pour l’essentiel à la Bibliothèque nationale.
Ordres royaux du Saint-Esprit, de Saint-Michel et de Saint-Louis (en particulier : armorial du Saint-Esprit). XVIIe s. – 1830. |
M 64, M 628-630, MM 839a-844. |
Documentation sur d’autres ordres (Jarretière, Toison d’Or, Saint-Georges, Lion de Limbourg, Ange gardien) : statuts, listes de membres. XVIIIe s. |
M 63-64. |
Sources complémentaires.
La Bibliothèque nationale conserve les manuscrits de Pierre Clairambault (1651-1740), généalogiste des ordres du Roi (collection Clairambault), et de Bernard Chérin (1718-1785), généalogiste des ordres de Saint-Lazare, de Notre-Dame-du-Mont-Carmel ainsi que des ordres du roi (Cabinet des titres, collection Chérin). Une partie des collections d’Hozier, Chérin et Saint-Allais est conservée aux Archives nationales (AB XIX 3261 à 3294).
Le musée de la Légion d’honneur conserve aussi des documents sur de nombreux ordres, dont l’important fonds Tiolier sur les ordres royaux de Saint-Michel, du Saint-Esprit et de Saint-Louis.
Bibliographie.
Estienne
de Colleville (Ludovic) et Saint-Christo (François), Les
ordres du roi. Répertoire général contenant les
noms et qualités de tous les chevaliers des ordres royaux
militaires et chevaleresques ayant existé en France de 1099 à
1830 (d’après les brevets originaux des Archives
nationales), avec une Histoire des ordres du Saint-Esprit, de
Saint-Michel, de Saint-Louis, Paris, 1925.
Avec
listes chronologiques et table onomastique.des chevaliers de ces
trois ordres royaux.
Lauer
(Philippe), Catalogue des manuscrits de la collection
Clairambault, Introduction, Paris, 1932.