Évêché puis archevêché de Paris
Dates : VIe-XVIIIe s.
Importance matérielle : près de 700 articles.
Modalités d’entrée : Prise en charge à la Révolution.
Conditions d’accès : Fonds librement communicable sous réserve des restrictions nécessitées par l’état matériel des documents.
Instrument(s) de recherche principal(aux) :
Les instruments de recherche en ligne sont consultables sur le site Internet du CHAN à l’adresse suivante : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/cadre_intro_fonds_SA.htm.
Série
H5 : répertoire numérique
dactylographié.
Série
L : inventaire manuscrit.
Série
LL : répertoire numérique dactylographié.
Série
S : répertoire manuscrit.
Sous-série
Z1O : répertoire numérique
multigraphié.
Historique du producteur.
Le premier évêque attesté de Paris, Victorin, apparaît en 346. Mais l’origine légendaire du diocèse fait remonter la liste épiscopale à saint Denis, un des sept évêques qui aurait été ordonnés vers 250 par le Siège apostolique pour évangéliser la Gaule, et qui serait mort martyr.
L’évêque de Paris n’occupe d’abord qu’une place modeste dans l’Église de Gaule, et il n’est qu’un des suffragants de l’archevêque de Sens. Le choix de Clovis d’établir sa résidence à Paris donne à son évêque une nouvelle importance. Le rôle de Paris est renforcé sous le règne de Dagobert († 638), qui embellit la basilique de Saint-Denis et choisit, le premier, d’y être enterré, fondant ainsi la nécropole royale. Le règne des empereurs carolingiens, qui établissent leur capitale à Aix-la-Chapelle, fait perdre à Paris son rôle de capitale, mais elle le retrouve à partir de l’élection à la royauté de Hugues Capet (987), qui avait été antérieurement abbé laïc de Saint-Denis et de Saint-Germain-des-Prés. Dès lors, l’histoire des évêques de Paris est étroitement lié à l’histoire de France.
Siège d’une Université prestigieuse dès le XIIIe s., riche de très nombreux établissements religieux, Paris occupe aussi une place essentielle dans la vie religieuse de la France. Elle joue en particulier un rôle exceptionnel dans l’application du Concile de Trente et devient ainsi la capitale de la Réforme catholique. Cette prédominance est consacrée par la bulle de Grégoire XV du 20 octobre 1622 qui érige Paris en siège archiépiscopal.
En 1674, Louis XIV érigea la seigneurie de Saint-Cloud, propriété des archevêques de Paris, en duché-pairie.
Furent réunies à l’évêché de Paris :
- en 1533, l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, fondée au VIIe s., et transformée en chapitre séculier dont l’évêque de Paris était le doyen ;
- en 1564, l’abbaye de Saint-Magloire, fondée au Xe s. L’évêque Henri de Gondi attribua en 1620 le monastère et ses revenus aux prêtres de l’Oratoire, qui y établirent un séminaire.
Présentation du contenu.
Évêché et archevêché. 1064-1790. |
H5 3658 à 3666, L 408 à 439, LL 7 à 38, S 1066(1) à 1323(2). |
Abbaye de Saint-Magloire. Xe s. – 1790. |
L 440 à 453, LL 39 à 45, S 1140 à 1160, S 1187 à 1196. |
Abbaye de Saint-Maur-des-Fossés. [643] – 1790. |
L 454 à 462, LL 46 à 75, Q1* 1082(4), S 1164 à 1181(2), S 1187 à 1196. |
Commanderie de Saint-Jacques-du-Haut-Pas (unie à l’abbaye de Saint-Magloire en 1572). 1260-1788. |
S 1161 à 1163. |
Prieuré de Saint-Eloi (uni à l’abbaye de Saint-Maur-des-Fossés, en 1107). [1140] 1202-1788. |
S 1182 à 1186. |
Officialité diocésaine. 1384-1790. |
Z1O 11, 26, 28 à 66, 68 à 78, 80 à 82, 84 à 241. |
Officialité archidiocésaine. 1693-1695, 1729-1735 et 1774-1788. |
Z1O 67, 79 et 83. |
Bibliographie.
Sur les évêques et archevêques, se reporter à la bibliographie du diocèse de Paris.
Pour les officialités, voir aussi :
Alteroche (Bernard d’), l’Officialité de Paris à la fin de l’Ancien Régime (1780-1790), Paris, 1994.
Lefebvre-Teillard (Anne), Les officialités à la veille du concile de Trente, Paris, 1973.
Pommeray (Jean), L’officialité archidiaconale de Paris aux XVe et XVIe siècles, Paris, 1933.