Écoles spéciales
Dates : XVIIIe s.
Importance matérielle : Documents dispersés. École militaire : une trentaine d’articles.
Modalités d’entrée : Versements postérieurs à la Révolution.
Conditions d’accès : Fonds librement communicable sous réserve des restrictions nécessitées par l’état matériel des documents.
Instrument(s) de recherche principal(aux) :
Les instruments de recherche en ligne sont consultables sur le site Internet du CHAN à l’adresse suivante : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/fonds/cadre_intro_fonds_SA.htm.
Sous-série
H3 : répertoires méthodiques et
numériques, dactylographiés.
Séries
F : état sommaire imprimé.
Série
M (M 1 à M 257C) : inventaire analytique
dactylographié.
Série
MM : répertoire numérique dactylographié.
Historique du producteur.
Ce n’est qu’à la fin du XVIIe s. que le besoin de formation des cadres de l’armée, de la marine et des grands corps de l’État suscite la création des premières « écoles spéciales » : écoles d’artillerie, école royale du génie de Mézières, École royale militaire à Paris (fondée en 1751), écoles d’hydrographie de Brest, Rochefort et Toulon, écoles d’ingénieurs comme l’École des mines et l’École des Ponts-et-Chaussées. Dans le même temps, sous l’influence des physiocrates, des tentatives voient le jour pour créer des établissements d’enseignement agricole ; ces efforts aboutissent à la création des écoles vétérinaires de Lyon, en 1751, et d’Alfort en 1765.
Il existe en outre des écoles privées, qui relèvent davantage de l’assistance que de l’enseignement : ainsi l’école des orphelins militaires, fondée à Paris au début du règne de Louis XVI par le chevalier Pawlet, ou l’institution des enfants aveugles, fondée par Valentin Haüy en 1785.
Présentation du contenu.
École royale militaire. Ordonnances, arrêts, règlements, pièces comptables, dossiers d’élèves, titres de propriété, plans. XVIIIe s.
|
M 251 à 257A et MM 656 à 683. N I Seine 42, N III Seine 275, 323, 338, 1084-1085. |
Écoles de la marine de guerre et de la marine marchande. 1681-1800. |
Marine G 86-90, G 214. |
Collèges et Prytanée militaire de Compiègne, de Saint-Cyr, de Sablé. 1800-1805. |
H3 *2447, 2527, 2528-2536, 2542. |
École de Brienne, Prytanée de Saint-Cyr, écoles militaires de Sorèze et de Compiègne. XVIIIe s. |
F17 1139, 1144, 1371, 1380, 6755-6764. |
École des arts décoratifs. Depuis 1766. |
AJ53 1 et sv. |
Écoles vétérinaires, notamment école d’Alfort. XVIIIe s. |
F10 *90-*93, *95-*97, 1194-1195, 1197-1202, 1254-1278, 1294-1295, 1370-1385B, 1432-1433. |
Institution des enfants aveugles. 1785-1800. |
F17 1145. |
École du chevalier Pawlet pour les orphelins militaires à Popincourt. 1704-an XIII. |
F17 1318-1319, 1369-1370. |
Sources complémentaires.
- École militaire.
Centre historique des Archives nationales
AD IB VI 10.
Règlement, conditions d’admission et de séjour,
administration (XVIIIe s.).
K 149-150. Etablissement
du collège de La Flèche et de l’École
militaire à Paris : projets, mémoires ;
plans. 1750-1778
F17 1139 et
1382. Pièces financières (1793-an II) et pièces
concernant les élèves (1792).
O1 1069 et
1602-1662. Travaux de construction, personnel, élèves
(1751-1785).
V7 180/2-3.
Commission extraordinaire des droits, privilèges, immunités
et possessions appartenant à l’Hôtel royal des
Invalides et à l’École royale militaire
(1757-1789).
Service historique de la défense (armée de terre)
Ya 145-149 : organisation, règlements (1750-1788) ; Ya 249 à 250, 252 à 257, 408 à 417 : création, listes d’élèves, correspondance, pensions (1751-1793).
Bibliothèque nationale de France
Ms fr 32060 à 32075, 32087 à 32099, 32892, 33164 : preuves de noblesse pour l’École militaire.
- Autres établissements.
Certaines écoles spéciales conservent encore aujourd’hui leurs archives anciennes (École des ponts et chaussées).
Bibliographie.
Léon
(Antoine), La Révolution française et l’éducation
technique, Paris, 1968.