Collège royal
Pour mémoire, le fonds n’étant pas conservé aux Archives nationales.
Historique du producteur.
L’origine du Collège royal remonte à François Ier, qui crée des chaires de lecture publique pour le grec, l’hébreu, les mathématiques. D’autres chaires suivront aux XVIIe et XVIIIe s : latin, médecine, rhétorique, philosophie, botanique, anatomie, arabe, droit canon, syriaque. Les lecteurs royaux sont considérés comme des conseillers du roi. La construction d’un bâtiment débute en 1610 sur l’emplacement des anciens collèges de Tréguier et de Cambrai et ne sera achevée qu’après 1773. Le Collège royal est réformé en 1773 : les chaires sont redéfinies, les professeurs sont intégrés à l’Université et sont immatriculés dans les Nations. Le Collège reçoit l’argent nécessaire au traitement de ses professeurs et à l’achèvement des bâtiments.
Après avoir porté à deux reprises le nom de Collège impérial au XIXe s., l’établissement a pris le nom de Collège de France en 1870.
Présentation du contenu.
Les archives subsistantes du Collège royal sont encore aujourd’hui conservées au Collège de France. Elles comprennent principalement les comptes rendus des assemblées des professeurs depuis 1674, des affiches de cours depuis le XVIIIe s. et des manuscrits, papiers personnels et documents scientifiques de quelques professeurs.
Sources complémentaires.
Centre historique des Archives nationales.
Les Archives nationales conservent des notes du Père Léonard sur le Collège (MM 267), quelques pièces sur la construction du collège au XVIIe s. (S 6390a) et des plans pour son agrandissement au XVIIIe s. (N III Seine 1126).
Bibliothèque nationale.
La Bibliothèque nationale conserve notamment les papiers de Leroux-Deshauterayes, professeur d’arabe au Collège royal.
Bibliographie.
Lefranc
(Abel), Histoire du Collège de France de puis ses origines
jusqu’à la fin du Premier Empire, Paris, 1893.