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Dernières mises en ligne

Etat civil

  • Départements et collectivités d'outre-mer : tous les registres sont numérisés et sont en ligne jusqu'à 1907. Pour les actes postérieurs à cette date s'adresser aux Archives départementales ou aux Archives territoriales.
  • Territoires ayant acquis leur indépendance : tous les registres sont numérisés et mis en ligne jusqu'en 1919 exceptés certains territoires jusqu’en 1918 (Cambodge, Congo, Gabon, Oubangui-Chari, Tchad).

pour l'Algérie, à partir de 1905 ce n'est plus une base nominative, la recherche s'effectue avec les critères 'communes', 'type d'acte' et 'date'.

Accès Base état civil

Photos

La base Ulysse vient de s’enrichir de 14 000 photographies supplémentaires. On peut signaler les 7700 photographies de l’époque Gallieni à Madagascar (44PA), celles de la mission Borgnis-Desbordes au Soudan (8Fi559-561), ou encore de la mission Woelfell du Soudan à la Côte d’Ivoire (134Fi), des aquarelles de Gaspard Gobaut sur la conquête de l’Algérie (8Fi425-426 et 458), un album de Gsell (8Fi98) et de Firmin Salles (8Fi104) sur l’Indochine, des plaques de verre de la conquête de Madagascar en 1895 (137Fi) ou encore celles du docteur Heckenroth (23Fi), un des pionniers de la médecine coloniale, qui, de 1902 à 1941, a exercé dans la plupart des colonies françaises.

Accès Base Ulysse

Cartes et plans

Guyane, Îles Marquises.

Accès Base Ulysse

Bagnes

Registres des matricules de personnes condamnées depuis plus de 100 ans.
Ces documents offrent un résumé des informations essentielles sur les bagnards (état civil, jugements, évasions, libérations, décès, etc.

Accès aux registres des matricules des condamnés aux bagnes (par la base nominative)

Instruments de recherches

L'effort des Archives nationales d'outre-mer porte actuellement sur quatre domaines:

  • archives provenant des sous-secrétariats d'Etat et ministères ayant eu en charge les colonies du XVIIe à 1962
  • archives concernant l'Algérie et l'Afrique équatoriale française
  • archives privées (en particulier fonds concernant l'Afrique subsaharienne)
  • cartes et plans, photographies

Accès aux Instruments de recherches en ligne

Dernières publications :

Haut-Commissariat de France en Indochine, services du conseiller diplomatique (1940-1955)
Le fonds couvre essentiellement la période d'existence du Haut Commissariat de France pour l'Indochine. Il est composé des dépêches et rapports émanant des consulats et ambassades à l'étranger et adressés au conseiller diplomatique, l'informant de la situation dans différents pays d'Extrême-Orient mais également d'Europe et d'Afrique et des relations entre ces États et l'Indochine. Il comprend également des pièces importantes sur la situation intérieure : négociations et accords, incidents, expulsions, internements (avec de nombreuses photographies de camps d'internement des Chinois).

Algérie. Commune mixte du Djurdjura (1880-1960)
Le fonds d'archives de la commune mixte du Djurdjura (FR ANOM 91502/1-338, 1880-1960) remonte à la création de cette commune, en 1880, avec Michelet pour chef-lieu. Peuplée en très grande majorité par des "indigènes", elle est dirigée par un administrateur nommé par l’autorité coloniale et divisée en douars. Dès janvier 1955, le Djurdjura devient un "sanctuaire" de l'ALN (Armée de libération nationale). En avril 1955, l’état d’urgence est établi en Kabylie ; les archives émises après avril 1955 le sont donc dans le contexte très particulier de la guerre d'Algérie. La commune mixte est supprimée par arrêté du 27 novembre 1956. Le fonds permet d'évoquer la faible production agricole, l’émigration des hommes en métropole (le plus souvent en région parisienne), le centre professionnel rural de Michelet depuis sa création en 1927 (formation en menuiserie, mécanique, forge, maçonnerie), l’hôpital Sainte-Eugénie depuis 1893, la surveillance politique, l’application de l’état d’urgence (1955-1957). Les chercheurs y découvriront également la collection des délibérations de la commission municipale, conservée de 1922 à début 1957 presque sans interruption ; le déroulé et les résultats des élections, notamment les élections de djemâa, instances de débat et de décision importantes en pays kabyle ; et enfin, la création en 1945-1946 des « centres municipaux », nouvel essai d'administration.

Service des dommages de guerre de rébellion du Haut-Commissariat de France à Madagascar (41 HCM)
Après les débarquements militaires britanniques (mai-novembre 1942) et les insurrections de 1947-1949, un service des dommages de guerre et de rébellion a été créé au sein de la direction des Finances et de la comptabilité du Haut-commissariat de la République française à Madagascar. Ce service procède à la constitution des dossiers et à l’évaluation administrative de l’indemnité de reconstitution à allouer à chaque sinistré. La majorité des documents est constituée de dossiers individuels de demande de réparation liée aux débarquements britanniques de 1942 (112 dossiers) et aux insurrections de 1947-1949 (9329 dossiers). À travers le contenu de ces dossiers, ce fonds propose une image de la société coloniale malgache après la seconde guerre mondiale, avec un éclairage particulier sur les « événements » de 1947, et apparaît comme une source importante pour des recherches en histoire sociale, économique et politique.

Archives privées : fonds Arthur Henry, médecin guyanais 237 APOM
Arthur Henry est né à Cayenne le 30 juin 1873. Après avoir fait des études de médecine en métropole, il rentre en Guyane pour exercer son métier. Marié en 1905 avec Léonie Brunel de Chancel, il aura trois fils. Il est très engagé dans une vie politique locale où les fraudes électorales sont régulières. En effet la Guyane conserve un statut spécial : les lois n'y sont applicables qu'une fois pris, par le ministre des Colonies, un décret d'application promulgué par le gouverneur. Cette procédure permet d'évincer les Guyanais du système électoral ; de ce fait, le député guyanais, de 1906 à 1928, est toujours issu de la métropole, donc souvent absent. En 1908, alors que les élections pour le conseil général se déroulent dans l'agitation, Henry blesse légèrement d'un coup de pistolet un dénommé Troncon, ce qui lui vaudra deux mois de prison. Il rassemblera en 1911 les différentes pièces du procès dans un ouvrage intitulé Une affaire bien coloniale . A sa sortie de prison, il part en métropole où il obtient son diplôme de l'Institut de médecine coloniale. Dans les années qui suivent, il partagera sa vie entre la métropole et Cayenne où il exerce la médecine. Il devient administrateur de la banque de Guyane et membre suppléant du Conseil privé ; il sera également président du syndicat d'initiative. Partisan de Jean Galmot, Arthur Henry est sollicité en 1930 pour se présenter aux élections législatives, mais il finira par soutenir Gaston Monerville. Il quitte définitivement la Guyane en 1932. Il s'installe en Touraine à Vernou où il rachète un petit cabinet médical. Il n'aura de cesse de corriger l'image de sa terre natale. Il publie en 1935 La Guyane Française, capitale Cayenne, puis en 1950, son ouvrage majeur, La Guyane française, son histoire, 1604-1946. Il meurt à Paris le 23 août 1963.



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