Les dispositions
de la 5e Convention de La Haye du 18 octobre 1907 (Art. II à XV)
et les conventions de Genève du 12 août 1949 sont appliquées
aux Chinois qui passent la frontière.
On les distingue en deux catégories :
- Les « réfugiés civils » au nombre de 8 000, sont des Chinois
« non en état de porter des armes ». Les gouvernements des
États s’opposent à ce qu’ils deviennent immigrants, aussi
sont-ils groupés dans des « centres d’hébergement ».
Ils peuvent quitter le territoire sur leur demande.
- Les « internés », environ 22 000, sont groupés dans
des « centres d’internement ». Sont classés parmi eux tous
ceux qui seraient susceptibles d’accroître le potentiel
militaire d’une des parties au conflit. Les relâcher serait
donc une atteinte au désir de neutralité du Gouvernement français.
Les centres d’hébergement et d’internement sont en pratique
confondus, les réfugiés civils étant bien souvent la femme
et les enfants des soldats nationalistes. Les internés sont
considérés comme « troupes amies » et traités comme « à la
suite des troupes françaises ». Les réfugiés leur ont pratiquement
été assimilés au point de vue gestion.
Leur sort est un sujet de désaccord entre Paris et Taipei.
Note sur les internés chinois (30 janvier 1952) (5 vues)
FR ANOM 3 HCI 98