Tout au long des XIXe et XXe siècles, le génie des inventeurs et la force des ouvriers ont permis de créer, de construire et d’utiliser de nouveaux moyens de transports. Parmi eux, la locomotive : partons à la découverte de l’ingénieur Jean-Jacques Heilmann et de la Compagnie Fives-Lille.
L’ingénieur Jean-Jacques Heilmann est l’un des premiers scientifiques qui s’intéresse, en France, à l’application de l’électricité dans la traction des trains. Il crée la première locomotive électrique dite la « Fusée électrique ». Considérée comme l’ancêtre des diesels actuels, cette locomotive combinait la traction vapeur avec une source d’énergie électrique destinée à commander les roues motrices électriquement plutôt que par l’intermédiaire des pistons et des bielles. En 1892, un premier prototype de cette locomotive est construit puis testé en 1894 sur la ligne Le Havre - Graville : le succès est immédiat et Jean-Jacques Heilmann est décoré de la légion d’honneur.
Si elles fonctionnent, les inventions sont ensuite mises en œuvre par des patrons d’industrie qui ont besoin d’usines et de main d’œuvre. Construite en 1861, l’usine de Fives connaît une rapide expansion grâce à la construction ferroviaire. Au début du XXe siècle, elle emploie 2 500 à 3 000 ouvriers et est déjà forte de la construction de 2 000 locomotives pour les compagnies de chemin de fer français et étrangers (Russie, Brésil, Chine) mais également pour les industries minières et sucrières.
D’une superficie de 10 hectares, l’usine est équipée de bureaux d’étude et de plusieurs ateliers : chaudronnerie, machines-outils, fonderie. Le quotidien des ouvriers y est rythmé par les grandes opérations de dressage, traçage, perçage, cisaillage et montage des locomotives. Au cours de son existence, l’usine Fives-Lille diversifie ses produits et procédés de fabrication en se tournant vers de nouvelles technologies (électricité). En 1970, elle cesse son activité de production de locomotives.
Le fonds Librairie Hachette (148 AQ) est constitué de 591 volumes de comptabilité des Bibliothèques de gares et des Messageries de journaux datant de 1881 à 1946. Le fonds renferme également des contrats passés entre la maison d’édition et les Compagnies de chemin de fer.
Le fonds du « Musée du chemin de fer » (2011 23) contient des documents provenant des différentes Compagnies ferroviaires de 1846 à 1841.
La collection des pièces isolées iconographiques renferme des marques-pages utilisés comme signets publicitaires pour des voyages ou des grandes marques.
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