Le 25 juillet 2000 a lieu un tristement célèbre accident d’avion français : le crash du Concorde.
Cet avion de ligne supersonique, baptisé « Concorde » par le général de Gaulle, est conçu dans les années 1960 et réalise son premier vol d’essai en 1969. Il est mis en service en 1976 et volera jusqu’en 2003.
Le 25 juillet 2000, un Concorde Air France s’écrase sur un hôtel à Gonesse, dans le Val-d’Oise, moins de deux minutes après avoir décollé de l’aéroport Paris-Roissy Charles de Gaulle. Les cent passagers de l’avion et les neuf membres de l’équipage perdent la vie, ainsi que quatre personnes présentes sur le lieu du crash. S’ensuit un long procès pour déterminer les responsabilités de l’accident. La compagnie aérienne américaine Continental Airlines est finalement mise en cause : selon les rapports d’expertise du Bureau Enquêtes-Accidents (BEA), une pièce métallique provenant d’un de leurs avions et restée sur la piste d’atterrissage aurait causé la déchirure d’un pneu du train d’atterrissage du Concorde.
Les documents présentés ce mois-ci proviennent du fonds du Syndicat national des officiers mécaniciens navigants de l’aviation civile (SNOMAC), entré aux Archives nationales du monde du travail en 2014. Un épais dossier concerne cet accident, et contient à la fois des documents juridiques, le rapport du BEA, des coupures de presse, des documents syndicaux du SNOMAC ainsi que des hommages aux victimes.
Les documents relatifs au procès ne seront communicables qu’en 2089, conformément aux délais de communicabilité prévus par le Code du Patrimoine.