Etat d'avitaillement mentionnant les quatre canots équipant le navire, 1816
FR ANOM 1101 COL 1-SEN/I/1a
Liste des passagers :
FR ANOM 1101 COL 1-SEN/I/1a
Cette liste nominative nous renseigne sur les motivations des passagers qui se rendent sur les côtes d'Afrique soit pour leur compte, soit en mission dans le cadre de la reprise en mains de la colonie ; elle permet d'apprécier la diversité de leurs rôles et les spécialités de chacun.
La famille Picard étonne par son importance : neuf personnes emmenées par Charles Picard qui est pourvu d'une charge de greffier. Il n'occupe que peu de temps cette fonction et décède en 1819, après s'être installé sur l'île Safal, dans l'estuaire du Sénégal, pour y exploiter le coton. Sa fille Charlotte devient chef de famille. Elle a laissé ses mémoires :
« La chaumière africaine » par Charlotte Dard, née Picard
L'évacuation de la Méduse, le 5 juillet 1816
Voyage pittoresque autour du monde,
sous la direction de M. Dumont d'Urville, Paris, 1834
BIB SOM e192
« Costes du Sénégal depuis le cap Blanc jusqu'à la rivière de Gambie » :
les différents trajets suivi par les naufragés pour regagner Saint-Louis ont été rapportés, par nos soins, sur un cliché de cette carte de 1764.
Le petit atlas maritime – Recueil de cartes et plans
- Tome III, Paris, 1764
32Miom/32
Tableau général présentant le sort des différentes embarcations et des acteurs du drame les plus connus, par leurs récits ultérieurs
ANOM
Lettre de Chaumareys relatant la récupération des 3 survivants du bateau et des barils de farine, 13 déc. 1816
FR ANOM 1101 COL 1-SEN/I/1b
Rapport du chirurgien-inspecteur de santé qui a pris en charge les naufragés à leur arrivée à Saint-Louis, 2 avril 1817
FR ANOM 1101 COL 1-SEN/I/1c
« Les Maures du désert »
Les naufragés qui ont préféré rejoindre la côte de Mauritanie en espérant qu'elle leur serait plus favorable que la mer, redoutent « avec effroi » de rencontrer les Maures du désert. C'est pourtant à ceux-ci qu'ils devront leur salut, même s'ils ont du se départir de quelques espèces sonnantes et trébuchantes pour obtenir de l'eau et quelques vivres : « « Ne pas croire que ce fut pour le seul plaisir d'obliger » écrira Charles Bredif, polytechnicien qui voulait explorer les sources du Sénégal. Ce sont cependant les Maures qui les conduisirent jusqu'à Saint-Louis, à 400 km de là.
Atlas pour servir au voyage du Sénégal,
par Jean-Baptiste Léonard Durand, Paris, 1802
BIB AOM RES12243
Le radeau de la Méduse apercevant au large l'Argus, dans
« Histoire générale de la marine »
, 1850
© Leemage
Mise en vente à Saint-Louis des effets personnels des naufragés récupérés sur l'épave.
Hormis les pilleurs de toutes sortes, des autorisations avaient été délivrés à des sociétés commerciales de Saint-Louis pour aller récupérer ce qu'elles pouvaient sur l'épave, en vertu de quoi elles pouvaient conserver une partie de leurs prises.
Naufrage de la frégate La Méduse, faisant partie de l'expédition du Sénégal, en 1816 : Relation contenant les évènements qui ont eu lieu sur le radeau, dans le désert de Saara, à Saint-Louis et au camp de Daccard......
par J-B. Savigny, ex-chirurgien de la marine et A. Corréard, ingénieur géographe; tous deux naufragés du radeau, chez Hocquet, Eymery, Barba, Delaunay, Ladvocat, Paris, 1817
RC1/133 (BM 148)
Archives nationales d'outre-mer
Sté leemage
"Les princes des Océans" de Giorgetti et Abranson, éditions Gründ