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FOEFI

Fédération de l'oeuvre de l'Enfance Française d'Indochine

L'association en Indochine
et son action

Les pupilles sont nés entre 1930 et 1970 de la présence française en Indochine, de mère «indigène» et de père souvent inconnu, militaire, «présumé français». Les naissances ayant considérablement augmenté avec la présence du corps expéditionnaire, la place des enfants métis dans la société indochinoise pose question, dès 1945. Il leur faut composer avec leur statut qui embarrasse l’ordre colonial ainsi qu’avec le rejet croissant des Vietnamiens.

Les enfants confiés à la Fédération bénéficient d’un contrôle médical suivi, de fournitures diverses, de trousseaux. Ils sont accueillis en internat et suivent leur scolarité dans des écoles libres. Le coût d’un pupille s’élève au maximum à 385 piastres par mois.

Parallèlement une école d’enfants de troupe eurasiens ouvre ses portes à Dalat en 1939, son objectif est de fournir à l’armée française de futurs cadres dotés d’une solide culture générale. Elle quitte Dalat en 1954.

Dès 1947, l’action de la Fondation s’intensifie et s’étend à tous les enfants déshérités ou présumés tels, à cause de la précarité de la situation des parents. Mais, face aux abus, le Président se voit dans l’obligation de faire reconduire certains enfants dans leur famille et de mettre en place des mesures plus strictes. Ainsi, il ne s’agit plus d’être une œuvre purement alimentaire, le principal objectif devient la formation de sujets d’élite instruits ou de spécialistes qualifiés.

En 1949, la Fédération englobe des établissements qui lui appartiennent en propre et d’autres fonctionnant séparément. Toutes ces œuvres ont coordonné leur action sous un programme commun. De plus, de nombreuses œuvres religieuses prêtent leur concours à la Fédération et suivent ses directives tout en restant indépendantes.
Son activité se traduit ainsi dans les divers pays de la Péninsule indochinoise : au Sud Vietnam, au Centre Vietnam, au Nord Vietnam, au Laos et au Cambodge, soit 37 établissements.
Les établissements de filles et de garçons sont séparés.

En 1947, les pupilles commencent à être évacués vers la France par bateau (Cyrénia, Aurélia, Poincaré, Champollion, Norvège-Suède, Claude Bernard, Skaubryn, l’Ethos2) puis par avion jusqu’en 1975.

Photo bateau le « Cyrénia »
Crédit : FOEFI
Carte des foyers d'accueil en Indochine.
Crédit : FOEFI
Assemblée Générale Ordinaire
Rapport du Conseil d’administration
Exercice 1949, Activité de la Fédération dans les divers pays de la Péninsule indochinoise, pages 5-8 
FR ANOM 1 HCI//715
Assemblée Générale Ordinaire
Rapport du Conseil d’administration
Exercice 1949, Répartition des effectifs des pupilles pensionnaires, pages 10-11
FR ANOM 1 HCI//715
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FR ANOM 90 APC/2370